Jour 5 - Mercredi 19 octobre

Une journée compliquée, il fallait bien que cela arrive... Tout avait bien démarré cependant avec une équipe au taquet pour mesurer la position de tous les arbres au sein de notre grille de géophones. Pour information, comme le GPS différentiel s’avère inopérant dans la forêt, nous mesurons toutes nos distances au décamètre et nous les reportons sur un beau tableau blanc. Sur la photo ci-dessous, chaque point de la grille est donc un des 961 capteurs Geokinetics, les croix bleues étant les géophones de GFZ.

Tobias et le fameux tableau blanc... Vous le verrez peu à peu se remplir de nouveaux points de mesure au cours de l’expérience.

Que font les chercheurs d’ISTerre dans les champs de Colza ? Ils plantent des capteurs, bien sur !

En plus de planter tous les capteurs sismiques qui nous tombent sous la main, nous nous chargeons aussi de nettoyer le sous-sol de la forêt pour permettre une meilleure mesure au Ground Penetrating Radar. On déblaie donc de part et d’autres de chaque rangée d’arbres en balayant et pelletant de bon coeur...

Johannes, Andréa, Lucas et Tobias : qui à dit que les garçons n’aimaient pas faire le ménage ?

Donc, tout allait bien dans le meilleur des mondes ! Ildut et moi nous apprêtions à mettre en route le pot vibrant pour activer nos premières sources sismiques. Las, le groupe électrogène amené de Grenoble ne souhaita pas générer la moindre puissance, rendant alors impossible notre ambition de faire vibrer le sol à notre convenance... Ce fut alors toute la journée une course poursuite, avec son lot de péripéties, pour remplacer le groupe défectueux. De façon incompréhensible, il nous fallut essayer pas moins de trois nouveaux groupes électrogènes avant de parvenir, en fin d’après-midi, à en trouver un désireux de collaborer... A croire qu’une épidémie s’était répandue sur tous les groupes électrogènes autour de Mimizan...

Des problèmes de groupe électrogène nous ont pollués toute la journée. Au premier plan, le matériel électrique du pot vibrant avec Lise, Philippe et Ildut, dubitatifs...

Dépité par tant de malchance, je bougonnais tout seul en ramenant à l’aéroport de Bordeaux-Mérignac les indispensables Adeline, Lucas, Gregor, Chloé et Johannes quand Ildut m’appris par téléphone qu’une solution avait été enfin trouvée... Après une nuit à Bordeaux, le retour à Mimizan avec deux nouveaux participants (Philippe G. et Marc-Antoine) s’annonce donc sous de meilleures auspices. Demain, sources sismiques à gogo !

Bref, journée pas top, mais ça passe encore...

Au menu ce soir : Barbecue sur la terrasse...

Mis à jour le 24 octobre 2016