Jour 13 - Jeudi 27 octobre

Il est des moments de grâce dont il faut savoir profiter. Après la rencontre agriculteurs-chercheurs hier, nous avons vécu aujourd’hui un autre de ces moments inexplicables, car improbables, qui fait que METAFORET restera un moment unique dans mon esprit.

Commencé dans la grisaille d’un brouillard tenace, le programme de la journée tournait autour du rangement de l’ensemble de nos capteurs géophysiques et de la visite d’un certain nombre de visiteurs scientifiques de haut vol.

Des tomates, des tomates et encore des tomates... Malgré la culture hors-sol, Tom d’Aqui cherche au maximum à préserver l’aspect bio de sa production.

Au menu ce soir, lapin à la moutarde.

La géophysique sous la pluie, c’est tout de suite moins drôle...

Et puis, peu à peu, tout s’enchaine... Des visiteurs arrivent, tous plus brillants les uns que les autres et, après une courte visite, ils demandent à quoi ils peuvent être utiles.
Et nous voilà avec Richard Craster en train de désactiver des capteurs un à un avec ses collègues anglais Michael Low et Matt Clarck, Geoffroy Lerosey en train de brouetter des centaines de géophones avec Olivier Poncelet et Jean-Luc Boelle , et enfin Sébastien Guénneau en train de les laver soigneusement un à un... Quand je dis unique et improbable, je pèse mes mots!

L’équipe METAFORET endimanchée pendant la visite de Tom d’Aqui...

Le petit déjeuner au Centre Lac & Océan, avec le sourire, malgré la pluie.

Une pelleteuse rouge, 10 minutes de boulot. C’est simple, la pédologie! Au premier plan, Ivan; derrière lui, Sylvain. Sans eux, on aurait ramé...

Sylvain (CRPF) et Ildut au fond du trou. Les chefs analysent la situation... Comment on va bien pouvoir les sortir de là, ces deux loustics?

Analyse pédologique en bordure de forêt.

L’alios, de couleur sombre et assez proche de la surface, est une couche de sable compactée infranchissable pour les racines des plantes en surface. Elle jouera probablement le rôle d’un réflecteur fort pour les ondes sismiques, ce qui nous permettra de mieux piéger les ondes dans la zone de proche surface.

Les Philippe à gauche; Ildut et Tobias à droite... Peu de doute sur l’issue finale de la partie.

Quand Ildut, le "radariste", croise Philippe, Andréa et Marc-Antoine, les "sismo-stroumphs", c’est l’incompréhension totale.

Tobias! Au rapport! Non, au radar....

Finalement, il nous faudra un peu plus d’une journée pour ranger tous les capteurs, ceux de Geokinetics et ceux de GFZ.

Concentré comme il est, on sent bien qu’il n’a pas l’habitude...

Avec "pinky" Daniel à ses cotés, le pot vibrant n’a qu’à bien se tenir!

Lever de soleil sur la forêt de Mimizan...

La dernière source sismique! Une partie de l’équipe autour de R2D2, notre pot vibrant bien aimé, fier du travail accompli. Debout, Daniel et Marc-Antoine; accroupis, Philippe, Andréa et Ildut.

Updated on 21 October 2020